Comme pour tous les articles un peu personnels, avec des sujets un peu difficiles à aborder, il m’a fallu beaucoup de temps pour mûrir celui-ci et oser enfin l’écrire…
Entrons tout de suite dans le vif du sujet ! En tant que designer de tricot, il est (très) difficile de gagner sa vie. Tout le monde a en tête des grands noms de designers (Ysolda Teague, Stephen West, Jared Flood, Andrea Moory…) qui sont très connus et dont on pense (à tort ou à raison, je ne sais pas) qu’ils vendent de très nombreux patrons de tricot. Dans les faits, c’est loin d’être le cas pour la majorité des créateurs de patrons…
Pour ma part, j’ai décidé dès le début (en 2013) de diversifier mon activité en vous proposant aussi des accessoires autour des arts du fil ( sacs à projet, boîtes dévidoirs…) car je savais déjà que je ne pourrais pas vivre uniquement des patrons de tricot. Depuis maintenant 3 ans, mon activité se suffit à elle-même, ça veut dire que mes revenus paient mes dépense liées à mon activité (assurance, internet, laine, déplacements sur les festivals où je suis exposante). Ce qui est déjà pas mal, je le reconnais, mais je ne me paie pas !
J’ai la chance d’avoir un mari qui a un salaire régulier et qui me soutient dans cette aventure, mais j’aimerais pouvoir apporter moi aussi un peu plus d’argent au foyer et de manière plus régulière… Par ailleurs, j’ai plein d’autres idées que je voudrais développer pour Instants de Louise. Mais pour pouvoir faire cela, il faut que mon activité génère plus de revenus. Cela fait maintenant un moment que j’y réfléchis (près d’un an) et j’ai décidé, pour y arriver, de mettre en place deux solutions. Aujourd’hui, je vais vous parler de la première : augmenter le prix de vente de mes patrons de tricot et vous expliquer pourquoi.
Pourquoi augmenter le prix de vente des patrons Instants de Louise ?
C’est une décision qui me travaillait depuis un moment, alors que je voyais de nombreux créateurs revoir à la hausse les prix de leurs patrons. Cela faisait un moment que je m’étais décidée à le faire moi aussi, mais sans jamais me fixer de date. Je voulais aussi pouvoir vous expliquer pourquoi, ce qui impliquait d’écrire un article, et je n’arrivais pas à mettre les mots, jusqu’à ce que je lise un article publié récemment par Thread and Ladle (en anglais), qui m’a finalement poussé à prendre le sujet à bras le corps, écrire cet article et assumer l’augmentation des prix de mes patrons.
Certains vont peut-être s’écrier que les prix de mes patrons sont déjà chers pour un seul patron, alors qu’il y a des magazines avec 20 patrons dedans pour parfois moins que ça… Effectivement, mais ils ont un gros service presse qui les suit, de grands moyens de diffusions et moi, je suis seule derrière Instants de Louise, alors je vais essayer de rentrer dans les détails.
Qu’est-ce qu’il y a derrière mes patrons de tricot ?
Au départ, il y a une idée, un petit croquis dessiné dans le coin d’un carnet, une envie furieuse d’utiliser un point particulier, une laine particulière… Les origines d’un patron peuvent être multiples !
A partir de cette idée générale et souvent (mais pas tout le temps) d’un croquis, il faut ensuite que je tricote le prototype. Généralement, j’achète la laine pour le réaliser. De temps en temps, je suis chanceuse, le patron se crée en partenariat avec une boutique et celle-ci me fournit le fil, mais ce n’est pas toujours le cas, loin de là ! Une fois la laine entre mes mains, j’échantillonne et je fais des premiers calculs (parfois très poussés, parfois pas, suivant le projet). Je me lance ensuite dans la partie tricot, la plus sympa, parce que c’est là qu’on voit si l’idée qu’on a eue au départ fonctionne ou pas, si le rendu est tel qu’on l’avait imaginé…. Parfois, ça ne marche pas du tout et il faut détricoter, adapter, recommencer… C’est beaucoup de temps passé dessus !
En même temps que je tricote mon prototype, je prends des notes au fur et à mesure, mais on est encore très loin de la rédaction finale du patron… Je note juste les points importants, les enchaînements, sans rentrer dans le détail, en faisant des gros mélanges d’abréviations françaises et anglaises. Comme il s’écoule parfois un bon moment entre le tricot du prototype et la rédaction du patron, ces notes sont très importantes pour moi car elles me permettent de me souvenir de ce que j’ai fait réellement dans mon prototype lorsque je passe à l’étape de la rédaction.
Ensuite vient le moment de me mettre à l’ordinateur pour de bon. Lorsque c’est nécessaire, je fais tous les calculs de gradations. Pour ça, je fais des grands tableurs, avec pleins de calculs dans tous les sens… Certains designers n’aiment pas du tout cette partie. Moi, elle m’amuse : j’aime les maths ! Je trouve ça stimulant ! En même temps que je calcule les nombres de mailles et de rangs pour chaque taille, je fais aussi mes estimations de métrages de fil pour chaque taille, en m’appuyant sur les quantités que j’ai utilisées pour mon prototype, mais en ajoutant une marge (pour les personnes qui tricotent plus lâche que moi).
Une fois les calculs faits, vient l’étape de la rédaction, ce qui implique pour moi une double tâche, car je publie mes patrons en français et en anglais… 2 fois plus de travail ! Lorsque je rédige, j’essaie d’écrire des explications les plus claires et simples possibles. C’est important pour moi que les explications soient claires et compréhensibles par un plus grand nombre : ça veut dire des clients contents et (potentiellement) moins de service après vente à faire…
Toujours sur l’ordinateur, je fais aussi tous les schémas techniques nécessaires et des diagrammes si le patron le nécessite, sur des logiciels spécifiques.
En parallèle, une fois mon prototype terminé, j’organise une séance photo pour pouvoir vous montrer le patron sur Ravelry, mon site, les réseaux sociaux lorsque je le publie. Mes mannequins sont des personnes de mon entourage (très souvent, mes sœurs pour les modèles adultes, et mes enfants pour les modèles enfants). Généralement, je suis derrière l’appareil photo, car j’ai des idées très arrêtées sur les photos que je veux et aussi, je l’avoue, car j’ai du mal à être à l’aise devant un appareil photo (et aussi, Pilou vous le dirait, je suis rarement satisfaite du résultat…).
Lorsque je pense que le patron est fini de rédiger et après l’avoir déjà relu plusieurs fois moi-même, les fichiers passent à l’édition technique. En effet, à force de les lire et relire, je ne repère souvent plus la moindre faute et tout me paraît normal, c’est là que l’apport d’un regard extérieur peut vraiment améliorer la qualité du patron. J’envoie donc mes fichiers alors à mes éditrices techniques. Je dis bien MES éditrices, car j’en ai 2 ! Une pour la version française, et une pour la version anglaise. Elles relisent les patrons à la recherche de la moindre erreur d’orthographe, de grammaires, de comptes de mailles et de rangs… Elles sont à la recherche de la moindre coquille, du moindre espace en trop… Elles relèvent les incohérences, les points qui méritent d’être approfondis… Elles vérifient les dimensions finales à partir des comptes de mailles et rangs et de l’échantillon… Bref, elles font une relecture pointue et poussée du patron pour qu’il soit le plus parfait possible !
Puis je lance un appel pour le test du patron, c’est à dire que je propose aux tricoteurs qui le souhaitent de tester le patron avant sa sortie. Le but pour les testeurs : tricoter le patron dans les temps impartis en me rapportant toutes les remarques, questions, erreurs (il peut en rester) qu’ils pourraient soulever au court de leur tricot. Comme pour l’édition technique, l’objectif est pour moi d’avoir des regards extérieurs qui relisent le patron pour pouvoir vous proposer un fichier le plus complet et clair possible. Le plus par rapport à une édition technique, les testeurs tricotent réellement le patron et on repère parfois des soucis avec les aiguilles en main qu’on ne repère pas à la lecture. Mes testeurs n’ont aucune obligation de faire de la pub de mon patron lorsqu’il est publié après. C’est un plus pour moi s’ils le font, je le reconnais, mais je ne le leur impose pas. Lorsque leur projet est fini, il est à eux, ils en font ce qu’ils veulent et, lorsque le patron est enfin publié, je leur envoie le fichier final pour qu’ils aient la dernière version mise à jour !
Lorsque le test et l’édition technique sont finies, que j’ai apporté toutes les corrections et modifications nécessaires au fichier, que j’ai pris toutes les photos dont j’ai besoin, je peux alors publier le patron. Pour moi, ça veut dire l’ajouter à ma boutique sur Ravelry et sur Makerist, l’ajouter aussi à mon portfolio sur mon site, écrire un article de blog vous le présentant plus en détail et communiquer sur les réseaux sociaux. Sur ce point, je sais que je peux m’améliorer…
Une fois le patron publié, je reçois de temps en temps des questions concernant le patron. J’essaie alors d’y répondre le plus clairement (et le plus rapidement) possible pour que vous puissiez continuer à tricoter votre projet. Ce service après-vente est très variable, dans le temps et suivant les patrons…
Quel est le coût de création pour moi ?
Dans un premier temps, prenons en compte uniquement les coûts, c’est-à-dire l’argent que je paie pour du matériel ou des services liés à ce patron et à la vie courante de mon entreprise.
D’un côté, il y a donc ce que je paie directement pour le patron : la laine, la double édition technique (français et anglais), le dépôt de copyright.
De l’autre, ce que je paie pour mon entreprise sur l’année : mes frais bancaires, mon assurance professionnelle, l’hébergement de mon site internet, des produits de communications (cartes de visites…), de temps en temps de nouvelles aiguilles et un peu de documentation. Ces charges annuelles s’élèvent environ à 1200 €/an, à répartir sur les patrons publiés dans l’année.
Voyons maintenant quelques exemples…
Exemple 1 : un châle
Pour un châle classique, il faut :
- compter environ 2 écheveaux de laine (environ 40 €),
- l’édition technique en français et en anglais (environ 50 €)
- le dépôt de copyright (11€)
Exemple 2 : un modèle pour adulte (pull ou gilet assez simple)
Pour un modèle adulte, il faut :
- compter 3 à 4 écheveaux (entre 60 et 100 €)
- l’édition technique en français et en anglais (entre 100 et 150 €)
- le dépôt de copyright (11 €)
Considérons que je publie un patron par mois, en répartissant mes charges fixes annuelles sur les 12 patrons, on arrive à environ 100 € par patron.
Cela fait un coût total d’environ 200 € pour un châle et de 270 à 360 € pour un modèle adulte, cela sans prendre en compte du tout le temps que je passe sur le patron.
Combien dois-je vendre de patrons pour rentrer dans mes frais ?
Il faut savoir que les coûts présentés ci-dessus ne sont pas les seuls coûts pour moi. En plus de cela, pour chaque patron vendus viennent s’ajouter des charges liées à la vente, que je dois donc soustraire au prix de vente du patron : les frais de Paypal et de Ravelry, mes charges sociales (comme je suis auto-entrepreneur, elles sont fonction de mon chiffre d’affaire et donc de mes ventes).
Exemple 1 : un châle
Cela veut dire que pour un patron vendu 5 €, il me reste environ 3,50 €. Pour un patron à 6 €, il me reste environ 4 €.
Si on reprend l’exemple de patron de châle, à un prix de 5 €, il faut que j’en vende 57 pour rentrer dans mes frais, sans même me payer pour le temps passé.
Exemple 2 : un modèle pour adulte (pull ou gilet assez simple)
Pour un modèle pour adulte, à un prix de 6 €, il faut que j’en vende 68 à 90.
Je peux vous dire que je n’arrive pas toujours à ces chiffres, ou alors de manière extrêmement lente (alors que les dépenses, elles, sont assez rapprochées dans le temps).
Et si je prends en compte mon temps ?
Un peu plus haut, je vous détaillais tout ce qu’il y a derrière la création d’un patron de tricot. Chacune de ces étapes demande du temps, certaines plus que d’autres, et elles sont parfois assez difficiles à estimer, mais nous allons essayer…
Pour les exemples que nous allons reprendre ci dessous, nous allons considérer que je me paie au SMIC horaire (soit 7,61€/h net). Encore une fois, soyons honnêtes, j’aimerais bien me payer un peu plus que ça, mais le SMIC horaire serait déjà une énorme amélioration…
Exemple 1 : un châle
Pour un modèle de châle, il faut compter (à la cuillère) :
- entre 20 et 30 heures de tricot pour le prototype
- 0.5 heure de calculs et gradation (sur un châle, il y en a rarement beaucoup, mais quand même un peu)
- entre 3 et 4 heures de travail pour la rédaction et la traduction
- environ 0.5 et 1 heure pour les schémas et diagrammes
- 1 heure pour faire les corrections liées au tech editing
- 1 heure pour la séance photo
- environ 2 heures pour le suivi du test, réparties en pleins de petites tranches sur toute la durée pour vérifier que tout se passe bien pour tout le monde.
- environ 1 heure pour la mise en ligne sur Ravelry, Makerist et mon Portfolio.
- Je mets bien 1 heure à écrire un article de blog de présentation de patron.
- Pour la communication et le SAV, je n’ai pas de chiffres à vous donner, mais ça ne veut pas dire qu’ils sont nuls, loin de là. C’est juste très ponctuel et donc difficile à quantifier.
Cela fait un total de 30 à 41,5 heures pour créer un patron de châle.
Il faudrait donc que je vende entre 66 et 91 patrons supplémentaires, soit un total de 134 à 181 patrons vendus à 5€ pour pouvoir couvrir mes frais de création et me payer au SMIC horaire.
Exemple 2 : un modèle pour adulte (pull ou gilet assez simple)
Pour un modèle pour adulte, il faut compte (à la cuillère toujours) :
- entre 40 et 50 heures de tricot pour le prototype
- 2 à 4 heures de calculs pour la gradation du patron
- entre 8 et 10 heures de travail pour la rédaction et la traduction
- environ 1 heure pour les schémas et diagrammes
- 1 à 2 heures pour faire les corrections du tech editing
- 1 heure pour la séance photo
- 2 à 4 heures pour le suivi du test, réparties en pleins de petites tranches sur toute la durée pour vérifier que tout se passe bien pour tout le monde.
- environ 1 heure pour la mise en ligne sur Ravelry, Makerist et mon Portfolio.
- 1 heure pour écrire l’article de blog
- Comme pour le châle, je n’ai pas de chiffres à vous communiquer pour la communication et le SAV, mais ils existent.
Cela fait donc un total de 57 à 74 heures pour créer un modèle pour adulte assez simple.
Il faudrait donc que je vende 109 à 141 patrons supplémentaires, soit un total de 177 à 231 patrons vendus à 6 € pour pouvoir couvrir mes frais de création et me payer au SMIC horaire.
Quelle augmentation ?
Forte de ces observations, j’ai décidé d’augmenter légèrement les prix de mes patrons pour prendre un peu plus en compte tout ce qui entre dans la création d’un patron. Ça ne veut pas dire que le prix de mes patrons va doubler, loin de là ! Mais une petite augmentation de tous mes prix et une harmonisation entre ceux-ci me permettra de rentrer un tout petit peu plus vite dans mes frais et de pouvoir ainsi payer mon temps un tout petit peu plus rapidement !
Au 1er juin, j’augmenterai donc les prix de mes patrons de la façon suivante. Tous les patrons de petits accessoires (col, bonnet, mitaines et moufles) seront vendus à 5 €. Les modèles pour enfant de même que les châles seront vendus à 6 €. Enfin, les modèles pour adulte seront vendus à 7 €.
Annie dit
Très bel article avec lequel je suis d’accord.
Concernant l’augmentation de tes tarifs je trouve cela tout à fait normal et encore c’est une légère augmentation.
Et je pense qu’il vaut mieux mettre un prix convenable pour un patron très bien expliqué (ayant déjà testé pour toi je peux le dire) que d’acheter un livre moins cher et que je ne ferais que un patron, mais bon c’est que mon point de vue. Je préfère la qualité à la quantité
Bonne continuation dans tes créations et que ton entreprise prospère
Annie Ninililie sur ravelry
Louise dit
Merci beaucoup Annie !
Lutine dit
Ton article est super interessant ! Merci pour ces explications
Louise dit
Merci ! 🙂
Vinie dit
C’est très intéressant de lire ce genre d’article.
Je suis une tricoteuse lambda qui achète des patrons sur Ravelry et qui évidemment parfois trouve ça cher mais maintenant que j’ai l’explication du pourquoi et du comment eh bien cela me fait réaliser tout le travail en amont ainsi que l’argent et le temps investi.
Je regarderais l’achat des prochains patrons d’un autre oeil.
Et par la même occasion, je vais filer voir vos patrons pour en acheter peut-être prochainement 😉
Bon week-end !
Louise dit
Merci !
C’est vrai que les gens ne se rendent pas forcément compte du travail qu’il y a derrière un patron de tricot. Il faut aussi dire qu’on ne l’explique pas souvent. C’est pour ça que c’était important pour moi de rentrer dans les détails et d’expliquer pourquoi j’ai besoin d’augmenter les prix de mes patrons…
Bon week end !
Carole l. dit
Des explications claires et bien documentées me font dire que l’augmentation des prix de vos patrons est tout à fait normale. Et puis tricoter de façon raisonnée et non parce que tel ou tel modèle est à la mode reste ma priorité. Alors merci et continuez de nous enchanter avec vos modèles.
Simone Sauval dit
Merci pour les détails que vous nous fournissez, je n’avais jamais cherché les différentes étapes de la conception à la vente du patron Je pense que tout travail mérite salaire et que vos choix pour la gamme de prix sont très resserrés donc pour moi c’est OK.J’dans ma famille des musiciens, ils ont un peu le même genre de problèmes avec le piratage.Bonne soirée à vous
soliegreen dit
Bravo pour cet article très bien écrit, intéressant et surtout instructif. Je suis styliste (salariée),tricoteuse a mes heures perdues et lorsque j ai acheté mes 1ers patrons sur Ravelry j ai été stupéfaite des « petits prix » des patrons, alors Oui une augmentation de prix ne me choquerait pas , connaissant la difficulté de quantifier la valeur créative et plus encore en découvrant la masse d énergie que cela vous demande.
Vous avez toute mon admiration
Soliegreen
Maggly dit
Très intéressant… on se rend compte de tout le travail qui est fourni pour une création… merci de nous montrer l’envers du décor… bonne continuation.
Isabelle dit
Courage ! il faut tenir bon quand on une passion, je veux bien tester vos modèles si vous avez besoin…
Louise dit
Merci beaucoup Isabelle.
Si vous êtes intéressée pour tester mes patrons, je vous invite à me suivre sur Instagram ou sur mon groupe Ravelry, où je poste toutes les informations concernant les tests.
Estelle dit
Merci pour cet article, j’ai en projet de publier des patrons sur Ravelry ( crochet pour moi) et connaître l’envers du décor peut m’aider à anticiper certains aspects.
En tant qu’acheteuse, je préfère payer pour la qualité plutôt que la quantité donc j’ai toujours facilement acheté sur Ravelry et sur les sites mêmes des designers. Il est vrai que quand cela est possible, je teste un modèle gratuit du même auteur avant d’acheter.
Estelle dit
J’ai oublié : je suis impatiente de lire la partie 2/2 ( quand vous aurez le temps de l’écrire…).
Louise dit
Il viendra, promis…
Isabelle stieger dit
Ça me semble raisonnable… Je sais le travail que ça donne…
Si vous cherchez une tricoteuse pour tester vos modèles n hésitez pas à me contacter… Je tricote plutôt vite et plutôt bien…
Louise dit
Bonjour Isabelle.
Merci beaucoup pour l’intérêt que vous portez à mes patrons.
Tous mes tests se passent sur Ravelry. Si vous êtes intéressée, n’hésitez pas à aller consulter mon groupe où je publie les informations des différents tests : https://www.ravelry.com/groups/instants-de-louise
Grosset-bourbange dit
Bonjour je recherche à faire du tricot à la main à m’on domicile pour compléter un petit peu ma pention d invalidité merci
Louise dit
Bonjour,
Je ne réalise pas et ne fais pas réaliser de tricot à la demande à partir de mes patrons pour le moment, mais je vous remercie pour votre intérêt.
BlanBLAN dit
parfaitement clair et justifié ! j’ai voulu le patron d’un superbe pull vendu sur un site américain, je l’ai payé 9$ ça parait cher mais quand on veut un modèle et quand on voit tout le travail fait en amont on accepte le prix. Bon courage à vous.
Louise dit
Merci
sylvie Damey dit
Je viens de ressortir mon cadre à tisser que je t’avais acheté il y a longtemps déjà… et en cherchant des infos (tes tutos sont ultra bien faits d’ailleurs!!) je tombe sur cet article. Bravo pour ton honnêteté dans ce milieu on a souvent tendance à tous faire semblant que tout va bien et qu’on gagne notre vie avec… 😀
Donc ça fait du bien de lire un peu de « real talk » 😉