Pas de piscine réelle, ni de tissus bleus ou enduits pour ma part, mais j’ai quand même sauté dans le grand bain. Pour ce défi 13, j’ai décidé de plonger dans les eaux noires et profondes des explications Burda (préparez vous à un roman avant les photos)

Lors de ma dernière virée parisienne, j’avais craqué sur le Burda Style de septembre, à l’aller, et sur celui d’octobre au retour. A chaque fois, sitôt eus entre les mains, je les ai feuilletés 15 fois, sélectionnant les modèles que je souhaitais réaliser. Malheureusement, en rentrant, ils sont allés rejoindre les quelques autres Burda que je possède et que je n’avais encore jamais utilisés…

Heureusement, j’avais acheté quelques coupons de tissus en prévision de mes projets Burda, et ces coupons, non stockés dans des cartons (comme le sont tous mes autres tissus depuis notre déménagement) me narguaient un peu plus chaque jour… La collection de Capucine automne-hiver 2012-2013 (1, 2, 3, 4 et 5) étant enfin terminée (jusqu’à ce qu’il faille que je lui couse du 18 mois, mais on a encore un peu de temps), je me suis enfin décidée à passer le pas.

Déjà, il a fallu choisir le patron. Je souhaitais me coudre une jupe et mon choix, après maintes hésitations et revirements entre les deux magazines de septembre et d’octobre, s’est arrêté sur la jupe 121 du Burda Style d’octobre 2012. Le tissu était déjà tout trouvé : un coupon de lainage noir, car je manquait cruellement d’un petite jupe noire.

Vint ensuite le moment fatidique du choix de la taille à recopier. Et là, ce fut un peu le drame ! Car, d’après mes mensurations, dans leur tableau, j’oscille entre une taille 46 pour le haut et une taille 48 pour le bas… Mouais ! Ce n’est ni réjouissant, ni folichon, ni très valorisant. En plus, le patron de la jupe choisi n’est pas un patron grande taille (et, en fait, j’achète rarement les Burda pour leur patron grande taille). Bref, j’étais un peu dépitée. Jusqu’à ce que je me rappelle les remarques lues sur de nombreux blogs concernant les patrons Burda, qui taillent grand (je ne suis pas sûre que ce soit la bonne formulation, mais je n’en trouve pas de mieux). Donc, j’ai décidée, en accord avec moi-même, de tenter la taille 44, et advienne que pourra !

Je vous passe le moment de recopiage du patron, ce n’est jamais très drôle, mais ce ne fut pas une corvée non plus car j’ai enfin décidé d’utiliser ma « petite roulette à pic » (je suis sûre qu’il y a un terme plus technique et correct) pour copier directement le patron sur ma feuille dessous. Et ça s’est très bien passé ! Après, j’ai rajouté les marges de coutures, et j’ai grandement remercié ma tante Ida de m’avoir appris comment faire ça comme il faut, parce que jusque là, je faisais ça au pif et que là, je voulais que ce soit exact.

Ensuite, j’ai coupé mes pièces, et je me suis penchée sur les explications. Au début, j’ai trouvé cela assez clair et je me suis demandée pourquoi tout le monde trouvait les explications Burda difficiles et puis, en avançant, je me suis rendue compte que si on lit tout d’un coup, cela fait gros charabia, donc, en avançant progressivement, ligne par ligne, phrase par phrase, j’ai à peu près tout compris. Mais je me suis aussi rendue compte de mes progrès. A mes débuts de couture, j’aurai tenté un patron Burda, je crois bien que j’aurai tout laissé tombé direct, mais à force de lire des blogs, des livres de couture et discuté de tout ça avec ma soeur et ma tante, je me rends compte que j’ai petit à petit intégré des termes et des techniques. Bref, tout ne fut pas facile, mais ce ne fut pas non plus l’Everest que je m’en étais fait. Et en plus, j’aime le résutat !

Jupe 121, Burda Style d’octobre 2012

Coupon de lainage noir, les coupons Saint-Pierre

Une petite difficulté quand même, le montage des poches : j’ai dû m’y reprendre à trois fois avant d’y arriver, mais c’est de ma faute, je n’avais pas bien noté les marques sur le patron, mais finalement, en faisant attention, j’y suis arrivée. Et j’aime ces petites poches (une tenue devrait toujours avoir des poches, c’est obligé !) et le fait que les pinces de taille soient incluses dedans.

Autre petite modification, car je rentre justement dans la catégorie des « petites » (avec 1m62 à tout casser, je ne suis effectivement pas très grande) : j’ai raccourci la jupe de quelques 5 cm environ, pour qu’elle m’arrive juste au dessus du genou.

Par ailleurs, je n’ai pas fait un ourlet normal, mais j’ai utilisé un biais, fait dans le même tissu que la doublure des poches (merci Nono pour les explications encore et encore, cette fois, je l’ai fait toute seule…), comme « parementures d’ourlet » (si j’ai intégré certains termes, je ne suis pas sûre que je les ai tous et que celui-là soit le bon). Je ne sais pas vous, mais moi, je n’arrive pas à faire d’ourlet correct en bas d’une jupe, je me retrouve toujours à un endroit ou à un autre avec un excès de tissu que je dois plier pour pouvoir continuer correctement, ce qui donne des ourlets disgracieux. Au moins, avec un biais, je n’ai pas ce problème et ça donne quelque chose de plus régulier. Enfin, presque régulier, puisque, même avec mon petit appareil à plier les biais, je n’obtiens pas toujours un biais à la largeur régulière, vous auriez des conseils ?

 

Bon, et maintenant que je me rends compte que ce n’est pas si pire que ça, les patrons Burda, je planche déjà sur le choix du suivant : la robe 128 (oct.12) ? le chemisier 122 (oct.12) ? le T-shirt 119 (oct.12) ? le top chemisier 117 (oct.12) ? la robe oue le T-shirt 118 (oct.2012) ? la robe trapèze 109 (setp.12) ? la chasuble 105 (sept.12) ? le chemisier 118 (sept.12) ? Et je n’ai pas encore regardé mes numéros plus anciens…

 

Et pour voir les autres superstitieuses qui ont sauté à l’eau, c’est par là !